Après plusieurs mois de silence, enfin quelques articles... vont suivre....
Pour notre futur haie, clôturant la face avant de notre terrain, nous avons besoin d'un arrosage afin de facilité la reprise de celle-ci. Alors quitte à creuser pour amener l'eau, autant en profiter, en créant un arrosage automatique intégré pour avoir un beau jardin sans être obligé de sortir tous les soirs tuyaux et arrosoirs. C'est assez simple a installer, pratique et économique à l'usage.
Le matériel
Créer son arrosage intégré s'apparente au légo de notre enfance. Il s'agit en effet d'un jeu d'assemblage de nombreux et divers éléments. Voyons le matériel que nous allons utiliser :
Si vous puisez votre eau dans une cuve de récupération ou dans un puits, vous devrez vous acquitter d'une pompe. Elle va vous servir à extraire l'eau, mais aussi, à l'envoyer avec la pression suffisante dans votre réseau d'arroseurs. Pour cela, bien regarder le débit de celle-ci.
Si l'eau à pomper si situe à plus de 7 mètres de profondeur, vous devrez obligatoirement passer par une pompe immergée. Il est en effet mécaniquement impossible de « tirer » une colonne d'eau supérieure à cette dimension. Attention cependant, nous parlons bien de niveau d'eau et non de profondeur de puits ! Si votre crépine (petit filtre qui se situe au bout du tuyau, dans le puits) est à 15 mètres de profondeur, mais que votre niveau d'eau est à 2 mètres du sol, pas besoin de pompe immergée.
Vous pouvez aussi opter pour une pompe immergée si vous voulez faire place nette dans votre local technique et/ou si vous ne souhaitez pas être dérangé par le bruit (quoique maintenant les constructeurs ont fait d'énormes progrès). Sinon, une pompe de surface fera parfaitement l'affaire (et votre porte feuille vous dira merci).
Deux types de pompes existent : mono et multicellulaires. Pour faire simple, une pompe monocellulaire est moins chère, plus simple de conception, mais plus bruyante. Une multicellulaire est certes plus chère, mais plus silencieuse et plus performante.
Ce point est très important. Vous devez choisir une pompe qui convient à votre projet, tant au niveau du débit que de la pression. Pour info, les arroseurs (tuyères et turbines) demande une pression de 2,1 bars pour un fonctionnement optimal. Le débit de votre pompe (en litre par heure, ramené en litres par minute) déterminera quant à lui le nombre maximum d'arroseurs que vous pourrez disposer sur un réseau. Nous verrons tout cela plus tard.
Une pompe de base démarre quand on la branche et ne s'arrête que si on la débranche. Pas très pratique. Plusieurs solutions s'offrent à vous :
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Ajouter un « pressostat » à votre pompe. Il détecte les chutes de pression dans votre réseau (= ouverture d'un robinet / électrovanne) et déclenche la pompe.
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Acquérir une pompe équipée d'un pressostat intégré.
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Utiliser votre programmateur (nous le verrons plus bas) pour piloter votre pompe. Attention dans un tel cas, arroser manuellement (= au tuyau) votre jardin ou utiliser un robinet devient un calvaire, car vous devez, chaque fois, vous rendre dans votre local technique pour lancer la pompe.
C'est le cerveau de votre réseau. C'est lui qui va vous permettre de commander, à heure fixe, l'arrosage de telle ou telle partie de votre jardin.
Le plus simple est le programmateur à pile (ou solaire) qui se branche sur un robinet d'arrosage. Parfait dans le cadre d'un petit jardin via le réseau de la maison.
Viennent ensuite les programmateurs « multivoies » capables de gérer plusieurs séquences d'arrosage, plusieurs zones, l'allumage de la pompe, la pluviométrie... Avant de choisir votre programmateur, concevez, sur papier, votre arrosage pour connaître le nombre de voies dont vous aurez besoin.
Les électrovannes sont des robinets commandés électriquement par le programmateur. Enterrées dans le jardin, dans un regard adapté, ou dans un local à l’abri, c'est d'elles que partent les différents réseaux de tuyaux. Vous aurez autant d'électrovannes que de réseau d'arrosage à automatiser. Les électrovannes peuvent être commandés manuellement.
Toutes les « canalisations » de votre réseau seront effectués à l'aide de ce qu'on appelle si joliment, un tuyau « polyéthylène ». Ce tuyau, qui supporte des pressions importantes (6 bars), est imputrescible et non gélif. Il existe en plusieurs diamètres (25 et 32mm principalement). Le choix du diamètre se fait en fonction du débit d'eau voulu. Si, pour un réseau donné, la somme des débits des arroseurs est inférieure à 2500l/h (2,5m3/h) ou 150litres /minute, un diamètre 25 suffira. Autrement, il faudra passer en 32mm.
Ces jolis tuyaux noirs au nom barbare doivent être raccordés entre eux. Pour cela, on utilise des raccords. Simple d'utilisation, ils offrent une multitude de possibilités :
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Té
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Coude
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Raccord simple
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Bouchon de fin ligne
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Té avec prise en charge
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Coude avec prise en charge
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etc ...
Vous serez sans doute tenté d'acheter des coudes pour réaliser les angles droits de votre réseau. Sachez cependant que les tuyaux polyéthylène acceptent très bien de prendre un angle, à condition de laisser un rayon suffisant, comme le montre la photo ci-dessous. En vous passant des coudes, vous réalisez une double bonne opération :
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vous économisez
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vous évitez les fuites
Certains raccords sont équipés, sous la bague de serrage, d'une autre bague, rotative. Ces raccords sont à privilégier car ils donnent plus de liberté au tuyau lors du serrage du raccord. Celui-ci peut ainsi mieux être orienté, le montage est ainsi facilité.
Ce sont des colliers qui se fixent à l'aide de boulons sur le tuyau à l'endroit où vous souhaitez placer votre arroseur. Une fois en place, il suffit de percer le tuyau a l'aide d'une perceuse et de visser l'allonge, puis l'arroseur.
Certains spécialistes déconseillent son utilisation car, dans le sol, les boulons ont tendance a rouiller et céder, créant ainsi des fuites invisibles.
Nous utilisons des Té, notre réseau étant à 60cm de profondeur (hors gel)
Ces petits éléments servent à relier les « colliers de prise en charge » et les arroseurs. Ils sont dotés de plusieurs pas de vis et sont destinés à être coupés à la hauteur souhaitée.
Utilisant des Té, cet élément n'est pas neccessaire.
Ce sont les éléments qui projettent l'eau. Il en existe deux types :
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Arrosage circulaire permanent (certaines tuyères arrosent en forme de rectangle, comme le modèle PS 5SS de Hunter).
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Portée : de 2 à 4,5m
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Rayon : de 1 à 360°
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Débit : de 9 à 35 litres minute à 360°
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Durée d'arrosage moyen : 10 minutes
Les tuyères sont destinées aux petites surfaces. Elles peuvent être réglée précisément, que ce soit en ouverture et en portée (même si ce n'est pas toujours clairement expliqué).
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Arrosage circulaire par jet simple
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Portée : de 4 à 11m
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Rayon : de 40 à 360°
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Débit : de 7 à 30 litres minute
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Durée d'arrosage moyen : 20 minutes (plus long car toute la surface n'est pas arrosée en même temps)
Les turbines sont destinées aux grandes surfaces. Elles peuvent être réglées précisément elles aussi, que ce soit en ouverture et en portée.
Le téflon se présente sur la forme d'un ruban adhésif, sauf qu'il n'est pas adhésif. Il sert à créer une étanchéité sur tous les raccords à viser qui n'ont pas de joint. Il suffit simplement d'entourer le pas de vis de plusieurs tours de ce ruban, puis de visser l'élément.
Très utile pour serrer vos raccords, cette clef doit être dans votre caddie au moment des achats !
Ce sont des blocs à enterrer dont le capot vient affleurer la surface du sol. On peut y placer les électrovannes, des robinets, jauges, etc ...
Ils existent en différentes formes (rondes et rectangulaires) et différentes tailles. Certains regards incorporent même les électrovannes.
Si vous disposez d'un abri, d'un garage ou d'un sous sol enterré, il n'est pas forcément nécessaire de mettre un regard. Toutes les électrovannes, nourrices et programmateur peuvent être installées au sous sol ou le long du mur du garage à proximité de l'arrivée d'eau principale et c'est bien pratique (en fait même principe que pour le plancher chauffant). Votre installation est mieux protégée en cas de gel. Par contre, attention aux fuites !
N'hésitez pas à vous créer un réseau constitué de regards « bouche d'arrosage ». En en plaçant à chaque coin de votre jardin, vous n'aurez plus besoin d'un tuyau d'arrosage de 100 mètres. Il vous suffira de vous « brancher » sur une de ces bouches.
A noter que certains préféreront à ces bouches des vrais robinets posés au mur (plus pratique pour remplir un arrosoir par exemple). Rien ne vous empêche de combiner les deux (trappes + robinets).
La conception de votre arrosage intégré
Vous ne vous lanceriez pas dans la maçonnerie de votre maison sans avoir fait de plans ... c'est pareil pour votre arrosage intégré !
Avant tout, vous devez impérativement connaître le débit et la pression de votre arrivée d'eau.
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Dans le cas d'une pompe : il suffit de lire sur le carton, sur l'étiquette ou sur le net les caractéristiques de celle-ci. Les infos à relever sont la pression en bars et le débit en l/h (ou m3/heure, sachant qu'1m3 = 1000 litres) qu'il suffira de diviser par 60 pour avoir un débit en litre par minute.
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Dans le cas d'une arrivée d'eau type robinet extérieur :
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pour le débit, il suffit de chronométrer le temps nécessaire pour remplir un seau, puis de faire un produit en croix : débit (l/minute) = (volume du seau (litre) * 60)/ temps de remplissage (sec).
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pour la pression, demandez à votre société des eaux ou mesurez la à l'aide d'un manomètre.
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Si vous n'avez pas encore de pompe, regardez les caractéristiques de celles qui sont dans vos prix.
Pour commencer, il faut un plan de votre terrain et de la maison (plan d'implantation) à l'échelle.
Commencez donc par les plus grands espaces en plaçant les turbines. Tracez, à l'aide d'un compas par exemple, des arcs de cercle dont le rayon serait compris, à taille réelle, entre 5 et 11 mètres par exemple. Petit conseil : travaillez sur une copie de votre plan d'implantation, ou mieux, sur un calque.
Il reste des zones non-arrosées ? Comblez les vides par des tuyères dont le dont le rayon de portée est compris entre 2 et 5 mètres.
Voilà, vous avez un plan d'arrosage. Il vous faut maintenant relier les arroseurs via les tuyaux, en gardant en tête les règles suivantes :
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La somme des débits de tous les éléments de chaque réseau devra être inférieure à celle de votre arrivée d'eau. Exemple, vous avez 8 tuyères qui consomment chacune 20 l/minute, soit un total de 160 l/minute alors que votre pompe ne peut fournir que 100 ? Dans ce cas, vous devrez découper la zone en autant de réseaux nécessaires, soit 2 réseaux de 5 tuyères pour notre exemple. Pour connaître les débits de chaque type de turbines et tuyères, selon leur ouverture et leur portée, reportez-vous aux documentations des constructeurs que vous pourrez trouver sur internet. Les principaux fabricants sont Gardena, Aquaflow, Hunter, Rain Bird, ...
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Un même réseau ne peut comporter qu'un type d'arroseur (tuyère OU turbine) car les temps d'arrosage ne sont pas les mêmes. Évitez donc de disséminer tuyères et turbines aux 4 coins de votre terrain, vous économiserez en tuyaux et tranchées.
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Pour un arrosage optimal, évitez les zones non arrosées
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Plus votre réseau est grand, moins la pression sera élevée en fin de ligne. Estimez une perte de pression de l'ordre de 0,25 bar pour 10m pour du tuyau de 25mm, et 0,15 bar / 10m pour du diamètre 32. Ainsi, si un de vos réseaux fait 50m de long en diamètre 25, 1.25 bar se seront "évaporés" au dernier arroseur. Essayez de bien placer votre source d'eau (si elle n'est pas déjà en place) et d'aller au plus court pour relier vos arroseurs.
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N'oubliez pas les bouches d'arrosage (voir précédemment). Mettez les sur leur propre réseau de tuyaux (pour ne pas les placer derrière une électrovanne)
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Essayez, si possible, de faire passer vos tuyaux dans des tranchées communes. Ainsi, vous aurez moins d'ampoules aux mains !
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Si vous raccordez votre installation au réseau d'eau de votre maison, faites attention de faire le raccordement vers l'arrosage avant l'éventuel réducteur d'eau que le constructeur a pu poser en tête de l'installation de plomberie. L'objectif étant d'avoir de la pression, il ne s'agit pas de la réduire en faisant le piquage au mauvais endroit. Cela concerne les zones où la pression est forte bien sur, le réducteur de pression n'étant pas systématique.
Nota : les grandes surfaces de bricolage (GSB) vous font généralement une étude avec plan gratuite.
Votre plan est maintenant terminé.
Nous vous conseillons de vérifier, sur votre terrain, si les mesures sont bonnes en traçant, à la bombe de peinture, les rayons des arroseurs au sol.
A vous maintenant de dresser votre liste de course. Voici un petit pense-bête :
Programmateur | Choisir en fonction du nombre d'électrovannes a piloter | |
Câble électrique / boîtier étanche / domino | Selon la distance entre les électrovannes et le programmateur. Selon le nombre de réseaux à piloter. | |
Électrovanne |
| 1 par réseau à piloter |
Raccord de sortie d'électrovanne |
| 1 par électrovanne. Raccord avec pas de vis correspondant à l'électrovanne |
Rouleau de 25m de tuyaux diamètre 25 ou 32 |
| Comptez +10% |
Rouleau de 50m de tuyaux diamètre 25 ou 32 |
| Comptez +10% |
Raccord classique en T |
| Prenez en 1 ou 2 de plus |
Raccord classique coudé |
| Prenez en 1 ou 2 de plus |
Collier de prise en charge (ou équivalent) |
| 1 par arroseur |
Allonges |
| 1 par arroseur. Vérifiez que le pas de vis correspond à la fois aux arroseurs et à votre collier de prise en charge |
Tuyère portée 2 à 4,5m |
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Turbine portée 4 à 5,5m Turbine portée 5 à 7,5m |
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Turbine portée 6 à 11m |
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Téflon |
| Ne pas hésiter à en prendre un paquet |
Clef de serrage |
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Clef pour réglage arroseur |
| Suivant les marques |
Regard rectangulaire pour électrovannes |
| Taille selon nombre de réseaux |
Bouche d'arrosage |
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Raccord fin de ligne |
| Prenez en 1 ou 2 de plus |
Il ne vous reste plus qu'à vous faire plaisir. Vous noterez le regard désespéré de l’hôtesse de caisse lorsque vous allez arriver avec vos quelques 50 pièces à bipper. Grand moment.
La mise en place
Vous avez votre plan, vos pièces, vos bras ... tout ce qu'il faut ! C'est parti !
La première étape consiste donc a faire ces joyeuses tranchées. Si vous êtes fort, courageux ou fauché, une seule solution : la pelle. Les autres se précipiteront pour louer une « trancheuse » (comptez 350€ la journée).
La profondeur des tranchées doit être de plus de 30 cm. Plus la tranchée sera profonde, plus votre réseau sera à l'abri du gel, la profondeur optimale étant de 60cm.
Retirez les cailloux tranchants de votre tranchée. Si il y en a trop, placez un lit de sable.
Le polyéthylène est une matière rigide. La pose des tuyaux n'est pas toujours aisée, car le tuyaux garde sa forme arrondie. Armez vous de parpaings, briques et autres éléments lourd pour caler vos tuyaux lors de la pose.
Pour poser vos tuyaux dans la tranchée, déroulez le rouleau comme si vous le faisiez rouler au sol. Ainsi, vous éviterez les vrilles.
N'hésitez pas à marquer vos tuyaux, pour ne pas vous perdre lors de la pose des arroseurs !
La découpe des tuyaux peut se faire à la scie à métaux. Veillez à bien rester perpendiculaire au tuyau. Une fois la découpe effectuée, nettoyez la zone de coupe.
Les raccords sont simples à poser. Placez d'abord, sur le tuyau, la molette de serrage, puis la rondelle. Enfin, enfoncez le tuyau dans le raccord. Vous devez le sentir glisser sur 1 centimètre le long du joint. Enfin, serrez fortement avec la clef.
C'est le moment de raccorder vos réseaux à vos électrovannes. Essayez de faire un montage propre, facile à comprendre si, dans 10 ans, vous deviez vous y plonger à nouveau en cas de panne.
Faite le câblage électrique des électrovannes selon la notice du programmateur.
Enfin, reliez les électrovannes à votre source d'eau (pompe, ...) via une nourrice.
C'est le moment de mettre le collier de prise en charge sur le tuyaux. Fixez le et percez le tuyaux. A ce stade nous vous conseillons de faire fonctionner votre réseau pour le nettoyer avant la pose des arroseurs. Ainsi, la terre, la poussière, les coupes de tuyaux seront évacuées et ne se bloqueront pas dans les arroseurs. Comme nous vous le conseillons plus haut, vous pouvez remplacer les colliers de prise en charge par des raccord en « T » avec prise en charge, plus résistants.
Vous devez déterminer la hauteur optimale de l'allonge, cette pièce qui relie l'arroseur au collier de prise en charge. Sciez l'allonge à la hauteur voulue (essayez de ne pas laisser de sciure de plastique dans l'allonge).
Il ne vous reste plus qu'à entourer les 2 pas de vis de l'allonge de plusieurs épaisseurs de Téflon et visser le tout.
Tous les arroseurs sont en place ? Ouvrez les électrovannes une par une pour vérifier l’étanchéité de votre installation.
Si tout est étanche, commencez par enfouir les arroseurs, sur quelques centimètres en gardant le corps visible pour pouvoir le tourner au cas où. Ouvrez l'électrovanne et réglez chaque arroseur un par un.
Certains professionnels placent les arroseur dans des tubes PVC. Cela les protèges des coup de pieds et les rend facilement accessibles pour la maintenance. Par contre, votre installation sera moins discrète.
Tout est en place ? Rebouchez, c'est terminé ! Il ne vous reste plus qu'à programmer votre installation et planter !
Notez qu'il est recommandé de placer un grillage avertisseur sur les tuyaux avant de reboucher dans les zones susceptibles d'être bêchées.
Quand arrosage automatique rime avec domotique.
Au début, je cherchais un programmateur 4 voies avec la possibilité d'ajouter un capteur de pluviométrie afin de ne pas arroser la pelouse quand il pleut... Quand j'ai vu les prix appliqués, j'ai cherché autre chose... de domotique.
- Pour gérer le fonctionnement de notre installation d’arrosage via la domotique, différentes solutions peuvent être retenues.
Les systèmes domotiques à disposition
- Les marques Toro et Rain Bird proposent des logiciels de gestion informatique à destination du résidentiel ou des collectivités. Ces outils fonctionnent avec des programmateurs multivoies connectables à un ordinateur et offrant plusieurs moyens de communication : GSM, Internet, radio-fréquence, téléphone.
- Ces appareils domotiques communiquent avec des décodeurs ou des outils de surveillance reliés aux commandes (électrovannes…) des circuits d’eau. On peut aussi citer le système Isis Control® de gestion centralisée mis au point par Botanica. Son principe repose également sur la transmission des informations par le réseau GSM. Les données sont traduites et enregistrées par un programmateur site qui renseigne en permanence sur le bon fonctionnement du réseau, indique le débit d’eau, informe en cas de panne de courant, etc. Mais il y a besoin en permanence d'un ordinateur...
-Il y a GCE Electronique,une société française,qui commercialise une carteélectronique capable de contrôler des entrées digitales, analogiques et des sorties relais sur contact inverseur pour éteindre ou allumer des appareils électriques. Il s'agit d'une sorte de télé-rupteur avancé, l'IPX800. Aucun abonnement n'est nécessaire pour utiliser l'IPX800 contrairement à la plupart des solutions de domotique pilotables depuis Internet. En terme de prix, c'est une solution très abordable, d'autant plus qu'aucun ordinateur n'est nécessaire pour son fonctionnement, l'IPX800 est autonome.
Pour notre système, nous utiliserons donc une carte IPX800 V3, afin de gérer tout l'arrosage (jusqu'à 8 électrovannes) , et plus encore, avec la possibilité de rajouter un détecteur de pluie. Il intègre un serveur TCP qui la rend compatible avec toutes machines pouvant envoyer une trame TCP. Il embarque un site web personnalisable pour piloter la carte directement depuis internet (smartphone) ou le réseau local. Il sera, à terme, relié par réseau, au système domotique de la maison...mais c'est un autre article....à venir.
Retour sur notre projet...
quelques photos des tranchées
le début de la clôture avant...
Comme c'est la période, nous avons aussi planté quelques vignes (pour mon vin, LoL)
Bientôt, un article sur la haie avant en osier...