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23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 17:24

Herisson1 200px

 

          Notre maison repose sur un terre-plein. Contrairement à la photo ci-contre, le hérisson n'est pas ce petit animal piquant qui visite nos jardins, mais la partie située entre la dalle et la terre. Il permet de mettre la maison à l'abri de l'humidité et se compose de sable. Le tout est compacté en plusieurs couches pour assurer la stabilité de l'ouvrage et éviter les affaissements. Il reçoit les divers canalisations et évacuations.

 

          Le terre-plein isolé en pourtour est intéressant pour notre conception bioclimatique. Il apporte beaucoup d'inertie, contrairement à une solution sur vide sanitaire. Le vide sanitaire est souvent utilisé puisqu'il apporte une meilleure stabilité, ainsi qu'une sécurité vis à vis de l'humidité et de la mise en place des réseaux d'évacuation. Le problème, c'est qu'il est tout de même plus cher qu'un terre-plein et limite très fortement l'inertie. Une maison en ossature bois n'a pas d'inertie, il faut lui en ajouter. Pour cela, le plus simple et le moins cher reste le terre-plein.

 

L'inertie est importante

          A propos d'inertie, l'avantage d'avoir une grosse masse sous les pieds, c'est que l'on peut valoriser/stocker les apports solaires fournis par les vitrages Sud. Cela permet de réguler les températures, ce qui est également très intéressant en été pour contrer la vague de chaleur de la journée.

 

          Mise en place de l'isolation périphérique horizontale sur une largeur de 120cm afin de bénéficier au maximum de l'inertie du sol.   

 

          Voilà donc pour notre week-end du 21-22 mai.

          Nous avons étalé et damés les 90 tonnes de remblaie livrés mercredi. Merci à Éric pour le coup de main...

Nous avons aussi installé l'isolation.

 

Pas beaucoup de photo …

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 18:13

Samedi 14 mai 2011

           Il est tombé des trombes d'eau cette nuit ( nous avons mal dormi), et ce matin, il pleut toujours... (la sècheresse ! pas pour tout le monde.)

          Les fondations sont remplis d'eau et l'intérieur de la maison est un peu boueux. Nous décidons donc de déplacer quelques tonnes de remblaie...en attendant que ça sèche.

           En fin de matinée, après avoir brouetté quelques 40 tonnes (non mouillées) de sable de remblaie, la pluie s'arrête. Je creuse un trou par ci par là pour évacuer l'eau afin de pouvoir maçonner la trentaine de parpaings qu'il me reste pour terminer le mur de la terrasse et commencer le mur à inertie.

       

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La pose déjeuné est la bien-venue. (n'est-ce pas Sylvain !)

          Après avoir sortie tout le matériel dont on aura besoin pour l'après midi, nous faisons une battée de mortier afin de terminer la pose des parpaings et des blocs à bancher .

           Une fois le mur de la futur terrasse monté, on peut commencer à monter le mur à inertie en bloc à bancher.

           Il faut apporter un grand soin au montage des blocs à bancher de la première ligne pour éviter toute malfaçon qui serait désastreuse par la suite (mur pas droit ou pas d’aplomb). Pour reprendre les imperfections de niveau des fondations, je pose la première rangée au mortier. A chaque bloc je vérifie le niveau horizontal et l’aplomb vertical.          

          Une fois la première ligne posée je continue et pose les blocs à sec (le mortier sur la première rangée uniquement !). Je fais bien attention à CROISER les blocs à chaque fois (comme des parpaings). Pour le niveau horizontal j'utilise un niveau à bulle et pour l’aplomb vertical un fil à plomb.

          Trois rangées de montées.

            A chaque fois que l'on monte une rangée de blocs, il faut bien penser à poser le ferraillage horizontal. Ne rigolez pas, mais j’ai oublié de mettre les fers sur une rangée, j’ai du enlever tous les blocs de la ligne suivante après m’en être aperçu ! Il est conseillé de mettre deux fers de huit horizontaux à chaque ligne en les posant simplement sur les blocs, il y a des encoches prévues à cet effet.

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sous-bassement 0141

           Le lendemain, pour changer un peu, nous déplaçons encore du remblaie, puis la plaque vibrante rentre en action, piloté d'une main de maître par Sylvain.

          Nous avons sous-estimé la durée du remblaiement des 100 m3 (soit 160 à 170 tonnes !!! ça en fait des camions...)

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           L'après-midi, pour se reposer un peu ( physiquement ), nous installons les canalisations pour les divers évacuations...un casse-tête ! (Malgré les plans) Nous voulons à tout prix finir pour ne pas avoir à y revenir et surtout pour ne pas oublier de coller une jonction, un coude ou un Y . Fin de journée ….......... 20h.

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Mercredi 18 mai

 

J'ai pris ma journée pour plusieurs raisons :

 

  • Nous sommes un peu en retard sur notre planning.

  • Nous sommes livrés des 90 tonnes de remblaie restant.

  • Il faut passer laisser un chèque pour la livraison des bastings.

 



 

Arrivée au terrain à 8h30, hé oui, malgré notre départ de Mérignac à 6h15.

 

          Nous commençons par installer les réservations pour l'arrivée d'eau, de l'électricité, du téléphone, mais aussi une gaine pour une future piscine ( électricité). Nous confectionnons un peu de mortier, pour fermer complétement le sous-bassement, une quinzaine de parpaings et un peu de béton pour le mur à inertie...

 

           Nous allons rechercher des sacs de ciment avant midi pour ne pas être bloquer, nous envisageons de couler le chainage du mur de la terrasse... cette après midi. Nous en profitons pour dire bonjour à des amis, vu notre emploi du temps, il y a du laissé aller.

 

          Après le repas, nous sommes en train de terminer le coffrage quand le premier camion de remblaie arrive. Un chauffeur très aimable et très serviable (ça change du livreur de béton !) nous propose de verser sa ben(ne) !-) directement dans la maison, tout autour, il faut simplement enlever les chaises et le guider. La ronde du camion commence, soit 7 aller-retour. Six camions sont déversé dans la maison et le dernier hors de l'enceinte.

 

            Pendant ce temps, nous coffrons, ferraillons et coulons le béton de chainage du mur de la terrasse, soit 17 mètres de long.

 

Même la pitchoune veux aider, et elle en veut ...

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 Le coffrage du chainage de la futur terrasse...

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 Le chainage coulé, on voit les six ben(nes) de camion à l'interieur de l'enceinte de la maison..

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 12:13

Samedi 7 Mai 2011

          Arrivée la veille, pour commencer tôt, nous avons entendu la pluie une bonne partie de la nuit. Un peu d'inquiétude au réveil, mais finalement, le vent chaud du sud aidant, le sol est à peine humide...

          C'est reparti pour un week-end de pose de parpaings. Au levé du jour, nous prenons nos marques, après avoir préparé une bétonnière de ciment, nous commençons par la plus petite longueur, histoire de se remettre en jambes.

           Béné étale le mortier sur le premier rang, et je mets les parpaings en place pendant que la petite remplit les joints verticaux. Après deux ou trois blocs d'adaptation, l'équipe roule et ça avance correctement.

          Je n'ai pas encore l'œil aguerri, je n'arrête pas je jouer du niveau et du plomb. Ma hantise est de monter des murs tordus.

           Une grosse averse a attendu que nous soyons en train de prendre notre repas du midi, pour déverser ses sceau d'eau, vite asséché...

           L'après-midi, nous nous attaquons à la plus grande longueur ( 24 m), et vu la flèche du cordeau ( sous son propre poids), je sorts le laser et prends un niveau au milieu ( un demi centimètre d'écart).

 

Quelques photos :

Levée du jour sur le chantier

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L'auto-constructeuse... en plein travaux .

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L'auto-constructeur n'a pas d'argent donc pas d'ouvrier, il fait appel à sa femme, ses enfants ...

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Ses amies venus le voir...

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           Pas mal de personnes m'ont proposé de l'aide. Je veux juste leur dire que pour le moment ça va, avec Béné nous y arrivons et nous voulons en faire le maximum comme cela. Mais je saurai les appeler les jours de grand travaux.

          Justement le mercredi 1 er juin, nous avons prévu de couler la dalle (commande de toupies de béton), on aurait besoin de bras pour étaler les 30 mètre cube et les tirer de niveau.

           Pour ceux qui veulent, passez sur le chantier tout simplement, il y a toujours du café, des jus de fruits ou de la bière...et ça permet de souffler un peu...



            Le lendemain, après avoir approvisionné en parpaings tous les murs restant à monter (deux petits et le sous-bassement du mur à inertie), nous fermons l'accès par l'arrière. L'opération est faite avant le repas... L'après midi, fut consacré à la pose de tuyau d'évacuation des WC avec une pente minimum de 2% et un peu de remblaiement. Nous avons bougé et damé près de dix tonnes de remblaie en moins de trois heures... soit un dixième du total.

 

dimanche matin

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Dimanche midi

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dimanche fin d'après midi

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La dame et presque aussi lourde qu'elle, mais elle a voulu essayer!!!

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Suite la semaine prochaine ...

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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 18:15

Le soubassements est constitué de trois rangs de parpaings de 20 cm d'épaisseur, avec poteaux de renfort aux angles et sous les platines.

 

Samedi 30 Avril 2011

     Ok, C'est parti, je commence à installer les cordes sur les chaises, à vérifier les longueurs, largeur et diagonales avec Béné (au cas ou), à reporter les aplombs au sol et je les marque au crayon. Les angles et les croisements sont bien marqués, ça ira pour la pose du premier bloc.

     Après avoir fait une bétonnière de ciment, Bénédicte et moi apportons les blocs de coin et les parpaings pour le premier coin. Je pose le premier bloc d'angle, petit moment de doute, de stress mais aussi de plaisir car les murs concrétisent l'avancée du projet.

     Le premier coin se pose tranquillement, sans trop se soucier du niveau... pendant que ma tendre alimente les autres coin en parpaings et blocs d'angle, se sera mon niveau de référence pour mes autres coins.

 

     Petit problème: dans un coin la fondation se trouve plus haute que les autre, explications :

     Lors de la mise à niveau des plots délimitant l'épaisseur de la fondation, le niveau laser est tombé en panne de batterie (déchargée), du coup, ce coin a été complétement oublié.... d'où une différence de 4 cm, difficile à récupérer sur trois rang de parpaing...

 

     Nous effaçons tout et recommençons le coin (en tempêtant) cette fois-ci au point le plus haut, en faisant les joints entre les rangs, le plus fin possible.

     Le reste de la journée, nous posons quatre autre angles au laser, en référence au premier coin.


     Le lendemain, nous posons les quatre angles restant et remplissons un coté, pas le plus long...

     Auréliane se fait un plaisir d'aider papa, je lui fais remplir les joints au mortier, avec une truelle et des gants, bien sûre.

     Quand à Sylvain, j'utilise sa force pour m'alimenter en ciment et parpaings. Malgré sa carrure, il peine avec la bétonnière...je suis obligé d'aller verser, au moins la première brouette. Un peu de répit pour mon épouse avec les parpaings, qui devient experte du niveau laser et de la pige...

     Nous finissons de bonne heure, car il faut tout nettoyer, tout ranger et rentrer sur Bordeaux.


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      Les autoconstructeurs en pleine action .....

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La suite la semaine prochaine...

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24 avril 2011 7 24 /04 /avril /2011 09:02



  • PRINCIPE DU PUITS CANADIEN



          L'air extérieur en France est de -15° à +35°C tout au long de l'année comparativement à la température du sol qui elle est d'une stabilité remarquable à quelques mètres de profondeur. Le principe du puits canadien est donc d'utiliser l'inertie thermique du sol pour réchauffer ou refroidir l'air entrant dans la construction. L'air ainsi obtenu est plus froid en été et plus chaud en hiver.

          La température du sol à 2 m de profondeur est d'environ 13° en été et 8° l'hiver (peut varier sensiblement suivant la région).

          En été l'air est donc refroidi en circulant dans le sol, il est distribué dans l'habitation par l'intermédiaire d'un ventilateur et de gaines de distribution, l'utilisation d'un système de climatisation n'est plus nécessaire. L'air n'est pas asséché et la consommation d'énergie électrique d'un puits canadien est 10 fois inférieure à une climatisation conventionnelle l'été.

          En hiver, l'air se réchauffe dans le sol. Dans le sud ouest la température à 2m est d'environ 8° au plus froid de l'hiver. Le puits permet donc un premier préchauffage d'une dizaine de degré. Le système peut être couplé à une VMC double flux et ainsi utiliser un apport supplémentaire de chaleur (agit comme un deuxième préchauffage).

          Les besoins de chauffage sont ainsi réduits et le maintien hors gel peut ainsi être naturellement assuré.



  • MISE EN OEUVRE

     

          Faire circuler l'air dans un tuyau enterré à environ deux mètres de profondeur (plus c'est profond, plus on se rapproche d'une température constante de 11°C. Le flux est facilement maintenu grâce à un ventilateur. Les tuyaux ne doivent pas être d'un diamètre trop important afin de faciliter les échanges thermiques (environ 20 centimètres de diamètre).

          La partie active des tuyaux enterrés ne sera pas placée sous la maison ni le long des fondations sous peine d'un "pompage" de la chaleur de la maison et produire un effet totalement inversé (c'est la maison qui chauffe ou rafraîchit le puits !).

 

  puits canadien 1



 

Fonctionnement suivant les saisons 

 

En saison froide : Préchauffage de l'air frais extérieur dans le collecteur enterré. Pour obtenir le maximum d'échange thermique l'air devra circuler à une vitesse de 1 m/s environ. Afin de produire encore plus d'économies d'énergie, l'air neuf est introduit dans un caisson de ventilation double flux. Il en résulte un meilleur rendement de l'échangeur et une plus haute température d'insufflation.

 

En saison chaude :L'échangeur d'air géothermique rafraîchit l'air extérieur, entraînant ainsi une sensation de fraîcheur. L'air neuf est directement insufflé dans les pièces sans passer par l'échangeur thermique.

 


En périodes intermédiaires :L'amenée d'air neuf passe soit par le collecteur enterré soit par la prise d'air directe, en fonction de la température extérieure. La température de confort est comprise entre 18 et 24° et le système sera déconnecté en cas de besoin par une dérivation (Registre By-pass) pour ne pas rafraichir la maison alors que la température extérieure est proche de la température de confort. La commande est automatique par thermostat ou manuelle.

 

          En hiver nous avons donc un gain de -6°C à +5°C (effet puits Canadien) et un gain de +5°C à +18°C (effet VMC Double flux) soit un gain théorique total de + 24°C  avec la combinaison des deux systèmes.

 

          En été le gain est de 12°C en refroidissement.

 



 

Qualité de l'air

 

          L'objectif est d'éviter les pollutions qui pourraient résulter du système (odeurs, humidité, bactéries, ...). Voici donc quelques recommandations:

 



 

  • Utiliser pour l'entrée du puits canadien un matériau faiblement émissif (vapeur, odeur...). Ex: aluminium, tôle...

 

  • Placer l'entrée loin des sources de pollution et à une hauteur suffisante (1,20 m) pour éviter d'aspirer de la poussière.

 

  • L'entrée doit être accessible pour le nettoyage et abritée du soleil, et surtout ne pas la placer au milieu de plantes vertes.

 

  • Protéger au minimum l'entrée à l'aide d'une grille fine, pour éviter que les feuilles mortes, insectes (moustiques) et rongeurs y pénètrent

 

  • Un filtre (type G4) peut être placé à l'entrée pour éviter poussière et pollen. La pratique veut que la filtration soit de plus en plus fine depuis l'extérieur vers l'intérieur. Selon la pollution de l'air, le filtre s'encrasse plus ou moins vite. Penser à l'entretien régulier de ce dernier suivant les recommandations du constructeur Les filtres produisent une résistance au passage de l'air, qui augmente avec l'encrassement, réduisant les performances du ventilateur.

 

  • Avant la première mise en route, nettoyer le tuyau et ainsi contrôler l'écoulement du surplus d'eau.

 



 

Choix du tuyau 

 

  • PVC: le moins cher, pas très écologique. Il peut dégager des vapeurs nocives (COV) dues au mode de fabrication notamment des pertes des particules de chlores.

 

  • Polyéthylène (PE): plus écologique, un peu plus cher. Il est nécessaire de prendre du polyéthylène coextrudé de qualité alimentaire et haute densité (PE HD)

 

  • Polypropylène (PP): le plus cher mais permet le meilleur échange thermique avec une très bonne rigidité. Il est entièrement curable, très bonne hygiène. Il en existe maintenant à propriétés bactéricides.

 

  • Tuyau annelé de protection de câbles électriques (TPC): très bon marché pour des petits diamètres. Annelé à l'extérieur, mais lisse à l'intérieur. Attention toutefois: ce type de tuyau n'est pas prévu à l'origine pour être enterré à forte profondeur car il manque de rigidité intérieur; ce qui peut nuire à leur tenue dans le temps. Ils sont également sensibles aux mouvements de terrain. Utilisez du TPC spécialement développé pour les puits canadien et non la TPC standard. Optez pour du tuyau de qualité alimentaire spécialement étudié pour les puits canadien.

 

  • Tuyaux de béton ou terre cuite: utilisé pour des diamètres supérieurs à 300 mm. Les raccords sont difficiles à étanchéifier. L'échange thermique est plus important (la conductivité du béton est plus élevée que celle des tuyaux en plastique, relativement isolants). Le principal problème de ce type de tuyau (outre la mise en œuvre complexe), est qu'il ne garantie pas une véritable étanchéité sauf avec une mise en œuvre particulièrement soignée. Le Radon du sol s'il y en a peut donc s'infiltrer dans le tuyau, et aller contaminer ensuite la maison.

     

 

Quelques Conseils :

 

  • la tuyauterie doit être résistante pour supporter les descentes de charges (profondeur d'enfouissement d'environ 2 m).

 

  • L'étanchéité est également importante pour éviter l'infiltration des eaux souterraines et la propagation de bactéries. Veiller particulièrement aux raccords entre les différents tuyaux et privilégier des raccords à joints à lèvres, type assainissement. Ne pas coller les raccords pour éviter le risque de rupture lors du remblai et surtout le risque de dégagement de vapeur nocive due aux colles.

 

  • Le matériau utilisé ne doit pas dégager de vapeur nocive comme cela peut être le cas du PVC par exemple lorsqu'il est soumis à des températures > à 30°.

 

  • Le tuyau sera de préférence lisse à l'intérieur pour diminuer les pertes de charge. Pour l'extérieur, attention aux tuyaux annelés qui augmentent l'échange thermique entre le sol et le tuyau mais qui rend son remblaiement plus difficile car l'air ou le Radon peuvent s'accumuler dans les cavités de l'annelage.

 

  • Ne pas prendre un tuyau de section trop importante car il créera un flux au centre qui ne touchera pas les parois, donc un mauvais échange. Généralement les tuyaux sont compris entre 160mn et 250mn de section pour les bâtiments à plus fort volume.

 

  • Pour augmenter la surface d'échange thermique à flux égal, il est préférable d'employer plusieurs tuyaux de petit diamètre qu'un seul tuyau de gros diamètre. Les tuyaux devront être le plus possible séparés les uns des autres dans la tranchées. (Minimum 1m)

 

  • Toutes les configurations sont envisageables, mais il faut garder à l'esprit que moins il y aura de coudes et angles, moins grandes seront les pertes de charge, et de ce fait la puissance du ventilateur sera également réduite. Il est recommandé d'avoir un rayon de courbure d'au moins 50 cm, 1m étant recommandé. La pose du tuyau s'effectuera en fonction de la configuration du terrain.

 

  • Respecter une pente de minimum 2% dans le sens de l'aspiration pour l'évacuation des condensats. Proche de 3% si présence d'une nappe phréatique (facilite le terrassement).

 

  • Pour favoriser l'échange thermique, la vitesse de passage de l'air dans le tube ne doit pas dépasser 2 m/s en hiver et 3,5m/s en été; idéalement elle sera de 1m/s en hiver pour des tubes de diamètres 20 cm.

 

  • En cas de présence d'une forte concentration de Radon dans le sol, seule une solution étanche sera envisageable.

 

  • La tuyauterie doit être posée sur un lit de limon saturé ou argile humide ou sable compacté (épaisseur minimum de 10cm) et recouvert de limon/sable (environ 30cm) afin d'éviter le poinçonnement (perte d'étanchéité). En cas de présence d'eau souterraine ou de nappe phréatique, il faudra veiller à la stabilité du remblai et surtout éviter son délitement.

     

 

Évacuation des condensats

 

  • Doivent être impérativement récupérés et éliminés. L'accumulation d'eau dans la tuyauterie peut entraîner la prolifération de bactéries et peut partiellement stopper le flux d'air.

 

  • Les condensas peuvent être éliminés par l'intermédiaire d'un siphon dans la partie la plus basse de la tuyauterie (généralement en été un maximum d'un litre d'eau par heure peut être évacué).

 

  • Les condensas peuvent être éliminés par l'intermédiaire d'un simple trou dans la partie la plus basse de la tuyauterie déversant les condensas sur un lit de gravier (système puits perdu pour zone sans radon*) *cf. prochain paragraphe.

 

  • La meilleure solution reste la pose d'une pompe de relevage dans un regard étanche.

 



 

Plusieurs possibilités :

 

  • Regards aux sous-sols ou caves: ce système permet une étanchéité parfaite depuis l'entrée de l'air jusqu'au système de ventilation. Cette solution est à privilégier dans les régions à fortes concentrations de gaz radon dans le sol ou si votre sol est très humide (sources, nappes souterraines,...).

 

  • Dans le cas d'une maison sans cave, les condensats peuvent être récoltés dans un regard placé au niveau du point bas. Ce regard permettra également d'inspecter visuellement le tuyau pour y déceler d'éventuels problèmes. Le regard peut être placé sur un lit de cailloux dans les régions sans radon ou/et dans les sols peu humides.

  • Dans notre cas, ce sera une pompe de relevage dans un regard étanche, sous la prise d'air.

 



 

  1.  

    Au sujet du Radon

 



 

          Le Radon est un gaz radioactif et toxique d'origine naturelle qui provient de la décomposition de l'uranium 238.

 

          Il est présent partout à la surface de la planète et provient surtout des sous-sols granitiques et volcaniques ainsi que de certains matériaux de construction. Le Radon peut s'accumuler dans les espaces clos, et notamment dans les maisons. Afin d'en diminuer les concentrations dans les maisons il suffit d'aérer et de ventiler les maisons, les sous-sols, les vides sanitaires et d'améliorer l'étanchéité des murs et des planchers.

 

          Le Radon peut être insufflé dans la maison à l'aide du puits canadien si le tuyau, apportant l'air depuis l'extérieur, n'est pas étanche. Il faut donc éviter les raccords et apporter  une attention particulière à l'enrobage du tuyau avec de la terre pour éviter les cavités où le Radon pourrait se loger.

 carte radon

 

 

En gironde nous avons très peu d'activité liée au Radon:

 

  • DIMENSIONNEMENT DU PUITS CANADIEN

 

 

 

Le calcul d'un puits canadien est fonction de plusieurs paramètres :

 

  • Le volume de la maison

  • Le débit nécessaire en hiver et en été

  • Le choix de la ventilation de la maison (VMC, aération naturelle, ...)

  • L'architecture (bioclimatique, matériaux, isolation, ...)

  • La nature du sol (sablonneux, argileux, nappe phréatique,...)

  • La place disponible pour l'enfouissement du tuyau

  • La localisation géographique

  • Le budget

 

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23 avril 2011 6 23 /04 /avril /2011 19:55

 

             Le 20, nous attendions le béton pour 9 heure, coup de théâtre, appel téléphonique du chauffeur, à 7h30, il arrive...Un gars d'une amabilité à vous faire regretter de ne pas avoir fait le béton à la main, arrive en tempêtant que je suis seul, qu'il ne peut pas faire le tour du chantier, qu'il ne peut rester que 45 minutes tout compris par tour, etc...

 

             J'étais prêt à le renvoyer... mais j'ai mis de l'eau dans mon vin ( sacrilège dans notre région viticole) et fait quelques concessions...

 

           La première toupie commence à se vider (après 30 minutes de palabre ! ? ) quand les renforts arrivent pour un sérieux un coup de main.

 

 

 

 

beton01

 

            Après une heure d'attente, la deuxième toupie arrive, nous l'avons vidée en moins de 30 minutes.

beton02

 

 

Un grand merci à Bernard, Jean-Paul, Michel, Jacques… venu nous donner un coup de main .

 



 

Après l'effort, le réconfort.

beton03

 

 

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23 avril 2011 6 23 /04 /avril /2011 17:54

               Les fondations constituent la base sur laquelle repose toute la construction. Elles doivent être hors gel. C'est bien sur une des étapes principale à respecter scrupuleusement si on ne veut pas avoir de problèmes de tassement de terrain qui entrainent des fissurations dans l'ouvrage. Les fondations sont en général constituées de béton armée. Le ferraillage est très important dans une fondation au même titre que la qualité du béton.

Les dimensions des semelles sont calculées en fonction du poidsde la construction et de la nature du terrain.

             On trouve chez les fournisseurs de matériaux du bâtiment des "ferrailles" de semelles filantes préfabriquées; plusieurs dimensions sont disponibles et dans la plupart des cas on trouve ce dont on a besoin.

Il y a aussi les normes parasismiques à respecter dans certaines régions ( mais ce n'est pas notre cas).



               Le 17 après-midi, alors que nous n'avons pas fini le puits canadien, nous commençons le terrassement des fondations de 45 cm de large, avec bien entendu la mise à niveau du fond de fouille. Très grosse journée, nous finissons à la nuit tombée. Il y a des priorités, et là, ce sont les fondations, le béton est commandé, alors...


fondation01

                Le 18, la fouille des fondations continue et ayant reçus du renfort, ce renfort installe et ligature les ferrailles sous un soleil radieux. Une ferraille de 35 x 15 pour semelles renforcées est mise . Cette semelle de fondation est utilisé pour palier de faibles tassements différentiels, sur sols homogènes peu compressibles. Chaque angle est renforcé par deux fers de diamètre 8, d'une longueur de 50 cm, avec deux attentes crossées d'une longueur de 80 cm pour chaîner avec les poteaux d'angles. Des attentes crossées sont aussi disposer sous les futures platines...

 ferraille01 ferraille02

 

                           L'après-midi fut consacrée de nouveau à la fouille du puits canadien.

puits04

puits05

 

 

                           Le 19, nous finissons d'installer les ferrailles et surtout les ligatures. Heureusement, nous avions prévus un outil sympa, la pompe à ligaturer, qui nous fait gagner pas mal de temps.

 

                          Pour la prise de terre, j'ai décidé de faire une boucle en fond de fouilles. Ça consiste à enterrer un fil de cuivre (25 mm²) au fond des fouilles, avant de couler les semelles en béton. Par sécurité et afin d'obtenir une valeur de terre au top, j'ai rajouté 1 piquet de terre de 1m dans chaque angle (pas très cher, donc autant assurer).Il y a d'autres solutions plus simples et moins chères, mais à choisir je préfère la solution la plus efficace et la plus fiable. Enfin bon, avec une telle prise de terre, on devrait quand même passer sous les 10 ohms de résistance.

 

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                           Après un coup de téléphone au loueur du tractopelle, nous l'avons pour une journée supplémentaire. Ce délai nous permet de finir, placer et reboucher les 37 mêtres restant du puits canadien.

 

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23 avril 2011 6 23 /04 /avril /2011 17:32

                   La terre végétale est précieuse, elle doit être décapée et mise soigneusement de côté. On l'utilisera pour le regarnissage en fin de chantier, elle sera stockée à part, en un tas ne gênant pas la circulation. On décape la terre végétale pour enlever les végétaux ... Bref ,tout ce qui pourrait pousser pourrir ou fermenter sous la construction .

 

Donc, le 15, à notre arrivée le tracto était là, vu que nous avons la journée devant nous, nous commençons à décaper la terre végétale, pour se familiariser au maniement de cette engin.

 

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 decapage02

 

Le 16 avril, n'ayant fini le décapage, nous continuons jusqu'à midi, 80 m3 de terre déplacée.

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                     L'après-midi et le lendemain matin fut consacré à la fouille du puits canadien, problèmes, à 1,60 mètre nous tombons sur de la roche....Nous perdons ainsi , au moins 6 heures de fonctionnement de l'engin...nous ne faisons qu'un tiers de ce qui était prévu. Mise à niveau du fond pour respecter la pente ( voir article plus loin concernant le Puits canadien ou provençal) puis installation de celui-ci sur lit de sable, pour le Radon (voir article puits canadien), et début du rebouchage avec de la terre, du tiers de la longueur prévue seulement, et déjà plus de 26 heures au compteur.

 

 

 

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23 avril 2011 6 23 /04 /avril /2011 17:28

                         Le 15, ayant posé une journée de repos pour réceptionner le tractopelle en fin de journée, nous arrivons sur le terrain, et là nous voyons le tractopelle déjà sur place! Nous vérification l'implantons, et commençons le traçage au sol pour les divers fouilles. Nous préparons aussi le traçage de niveau.

Très vite nous débutons du terrassement (nous prenons de l'avance, nous l'avons loué pour trois fois huit heures de travail, contrôlable sur l'horodateur)

Terrassement : le premier coup de pelle

Les choses sérieuses vont commencé . Au programme :

  • le 15 implantation de la maison et réception de l'engin.(prévu)

  • le 16 décapage de la terre végétale .

  • Le 17 fouille du puits canadien, installation et rebouchage du puits canadien.

  • Le 18 fouille des fondations.

  • Le 19 installation du ferraillage et de la prise de terre.

  • Le 20 arrivée du béton.

A partir de maintenant, ça va aller vite !

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10 avril 2011 7 10 /04 /avril /2011 09:59

Les 4 angles (ou plus) d’une construction sont implantés en général par un géomètre( en l'occurrence, moi). Ils sont matérialisés par des piquets. Lorsque je vais terrasser les fondations, ces piquets vont obligatoirement disparaître alors que j'aurais besoin d’en connaître les positions pour bâtir. Pour cela, hors emprise des terrassements, en général à 1 ou 2 mètres, on pose dans le prolongement de l’alignement de chaque façade (ou de 2 angles consécutifs) et perpendiculairement à ce dernier, une chaise constitué par 2 piquets plantés dans le sol et reliés entre eux par une planche, si possible de niveau. Ces chaises sont posées 2 par 2 sur chacun des alignements et de part et d’autre de la future maison. Sur chaque chaise on plante un clou situé exactement sur l’alignement formé par les 2 piquets d'angle. On fait la même chose pour chacun des alignements. On peut alors terrasser les fondations.

Quand le terrassement est terminé, il suffit de tendre un fil de chaise à chaise (clou à clou) sur 2 alignements

perpendiculaires.
En plombant l’intersection des fils, on retrouve la position exacte de l’angle de la maison (piquet du géomètre) qu’il suffit de rematérialiser.

 

File0002

 

 

C'est parti !

Après plusieurs relevés de niveau sur le terrain et plusieurs heures de calcul sur le papier, pour déterminer le nombre de rangs de parpaings au dessus des fondations, l'emplacement des divers tuyaux , etc … un plan fut sorti, pour ne rien oublier et pouvoir sereinement implanter notre maison.



File0001

 



Le 9 avril, nous commençons l'implantation exacte de notre Home sur le terrain, avec report de niveau au laser ( pour l'écoulement naturel du drain en périphérie de la maison) et plantation des chaises.

 

Quelques photos:

 

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